Selon les chiffres 2023, l'alternance séduit de plus en plus

D'après les études, de plus en plus d'individus sont intéressés par cette voie d'apprentissage dynamique. Ce succès s'explique par de nombreux facteurs, tels que les avantages offerts aux jeunes et aux entreprises ainsi que la diversification des formations. Pour mieux comprendre cette tendance, il est indispensable d'examiner non seulement les statistiques, mais également les perspectives qu'elle offre.

Que disent les chiffres sur l'alternance en 2023 ?

Selon le récent sondage mené par l’Observatoire de l’alternance, auprès de 1 100 entreprises et jeunes, les niveaux de satisfaction sont en progression. À titre de précision :

• 90% des entreprises affirment être satisfaites de ce modèle de pédagogie ;
• 91% pour la satisfaction des alternants, contre 87 % en 2022.

L'indice de recommandation de l'alternance atteint également des sommets. En 2023, 78 % des entreprises et des jeunes accordent une note supérieure à 8.

Par ailleurs, ce système d'enseignement ne se présente plus comme un choix par défaut. D'après les résultats des enquêtes, 93 % des alternants affirment avoir fait un choix délibéré. Cela s'explique surtout par les avantages financiers offerts à ces novices.

Autre élément positif à ne pas oublier, il y a la diminution des ruptures de contrat en 2023. En effet, seulement 14 % des alternants ont rompu leur engagement ; contre 20% en 2022. Cette baisse peut notamment s’expliquer par le fait que les entreprises soient de moins en moins nombreuses à recruter un alternant à la place d’un CDI ou CDD.

Ces données indiquent ainsi une consolidation significative de ce mode de formation comme solution professionnelle viable répondant aux attentes des entreprises et des apprentis.

L’alternance, une voie de réussite avec des nombreux avantages

Il faut savoir que l’alternance suscite un vif intérêt en raison de ses divers avantages.

Tout d'abord, elle offre une expérience pratique inestimable puisqu'elle permet aux apprenants d'appliquer directement leurs connaissances théoriques dans un environnement professionnel. Ce contact direct avec le monde du travail favorise une meilleure compréhension des réalités du secteur.

Ensuite, il y a l’aspect financier. Notamment la rémunération, une aubaine pour les initiés. Pour rappel, plus de 66 % des débutants sont motivés par l'argent. Également le fait que la formation soit prise en charge financièrement par l’OPCO de l’entreprise ou l’entreprise directement.

A noter également que les alternants ont une meilleure réussite au diplôme que les étudiants de la voie scolaire, ils sont aussi, à diplôme équivalent, plus nombreux à s’insérer sur le marché du travail à l’issue de leur formation.

En effet, l’alternance favorise la transition entre l'éducation et l'emploi puisqu'elle facilite l'insertion professionnelle. Séduites par les compétences des alternants, les entreprises impliquées dans ce système décident souvent de les recruter directement. En effet, elles sont plus de 60% à proposer systématiquement un CDI à l’issue du contrat en alternance. Il s'agit d'une belle opportunité pour les initiés d'obtenir un emploi durable.

L’alternance séduit pour ces nombreux avantages mais le parcours avant d’être embauché (ou d’embaucher) reste l’un des points de vigilance importants pour la pérennité de ce dispositif. À commencer par l’accompagnement des alternants en phase de recherche d’entreprises (le matching) ou sur les premiers temps de leur intégration.

Des difficultés pour se trouver : l’enjeux du matching en alternance

En 2023, les alternants étaient encore 44% à affirmer avoir rencontré des difficultés à trouver leur entreprise. Ils étaient même 56% à estimer ne pas avoir été accompagnés dans leurs recherches !

De même pour les entreprises qui, pour la moitié de celles interrogées dans l’étude, témoignaient des difficultés à trouver des candidats correspondant à leurs attentes.

C’est d’ailleurs l’un des principaux points qui poussent certaines entreprises à abandonner ce mode de recrutement. En effet, 34% d’entre elles n’ont plus recours à l’alternance par manque de candidatures.

Le travail d’accompagnement et de matching sont donc encore de gros sujets pour l’alternance en 2023. C’est le fer de lance de notre cabinet de recrutement spécialisé dans le recrutement d’alternant et la formation à distance, créé il y a maintenant 5 ans.

L’intégration et le tutorat, les maillons faibles de l’alternance

Une fois l’entreprise trouvée pour l’étudiant, et le candidat embauché pour l’entreprise, le tout n’est pas (encore) joué !  

Pour cause, si les alternants sont à peine 7% à affirmer avoir bénéficié d’un parcours d’intégration spécifique, les entreprises sont 53 % à le proposer selon elles. Une différence notable, signe d’attentes très différentes en la matière.

Ce n’est pas tout, Le Code du travail prévoit l’obligation de la part de l’employeur, de désigner un tuteur ou maître d’apprentissage pour accompagner et former l’alternant. Mais seulement un alternant sur 5 dispose d’un salarié mobilisé par l’entreprise pour remplir cette fonction. Or, c’est un facteur de réussite essentiel pour l’alternant ET l’employeur !

Là encore, sur ces points, notre équipe est là pour vous accompagner. N’hésitez pas à consulter notre article :

Comment réussir l’intégration d’un alternant au sein d’une entreprise

Les autres défis à relever pour maintenir ce système d'apprentissage

Bien que l'alternance ne cesse d'augmenter depuis quelques années, il existe certains défis à considérer pour maintenir la pérennité de ce modèle. Afin d'assurer sa réussite, il faut mobiliser tous les acteurs concernés, les entreprises, les pouvoirs publics, les centres formateurs ainsi que les jeunes.

La qualité des formations

Il est indéniable que la qualité de formation est un défi crucial à surmonter. En effet, l'objectif est de garantir une synergie entre l'expérience professionnelle et les enseignements théoriques. Afin que les programmes soient adaptés aux besoins du marché, il est essentiel d'intégrer les dernières tendances et technologies. Par ailleurs, les établissements formateurs et les entreprises partenaires doivent interagir étroitement pour promettre une pertinence continue. Une fois que les novices bénéficient d'une pédagogie complète, ils peuvent se préparer aux exigences évolutives du monde professionnel.

La valorisation des soft skills

La valorisation des soft skills émerge comme un défi majeur. Au-delà des compétences techniques, il est indispensable de promouvoir les qualités relationnelles, la collaboration ainsi que la créativité. Malheureusement, 64 % des embaucheurs jugent ces aptitudes comme des éléments complémentaires. Dans tous les cas, l'intégration de ces soft skills enrichit l'expérience des apprentis. En mettant en avant ces compétences, il est possible d'optimiser l'épanouissement individuel et de renforcer les équipes professionnelles.

Le développement de la mixité

Actuellement, la répartition entre garçons (2/3) et filles (1/3) reste inchangée depuis une décennie. Malgré des efforts pour encourager la mixité, ce sont surtout la gent masculine qui s'intéresse à ces méthodes d'enseignement.

En termes d'origine, les adolescents issus de l'immigration privilégient souvent le lycée professionnel (25 %) à l'apprentissage (20 %). Les statistiques révèlent une légère sous-représentation des alternants d'origine étrangère par rapport aux lycéens.

La lutte contre les préjugés

Parfois, ce genre d'enseignement est encore perçu comme une voie de second choix. De ce fait, il est nécessaire de changer les mentalités et de faire reconnaître la valeur de ce modèle d'enseignement. Souvent critiqués, les apprenants font face à des perceptions erronées sur leur niveau de compétence. Les programmes doivent s'efforcer de sensibiliser les employeurs aux bénéfices concrets que ces novices peuvent apporter à l'entreprise. Avec leur présence, l'environnement professionnel devient à la fois inclusif et équitable. En éradiquant les préjugés, l'alternance peut émerger comme une voie légitime pour le développement de talents.

Pour quelles raisons les entreprises doivent-elles adhérer à ce modèle de formation ?

Diverses raisons peuvent pousser les entreprises à adopter le modèle de parcours pour alternants. En principe, ce système leur permet de contribuer activement à l'élaboration d'une main-d'œuvre qualifiée. En engageant des novices, les sociétés ont l'opportunité de former des individus en fonction de leurs besoins spécifiques. Elles peuvent même intégrer directement leurs valeurs et leurs méthodes de travail aux jeunes diplômés.

De plus, le fait d'accueillir des alternants offre aux entreprises une source de recrutement interne précieuse. Les débutants, familiarisés avec la culture d'entreprise, peuvent être intégrés plus facilement à des postes permanents après les formations. Cela réduit les coûts liés au recrutement et favorise une transition harmonieuse entre l'éducation et l'emploi.

Ce genre de parcours permet également d'identifier de nouveaux talents. En impliquant les collaborateurs dans ce processus, les établissements renforcent leur engagement envers le développement professionnel.

Chaque année, ce parcours en entreprise continue de s'ancrer solidement dans le paysage professionnel.

Objectif : 1 million d’apprentis en 2027

Le cap d'un million d'apprentis d'ici 2027, énoncé lors du lancement du plan gouvernemental 1jeune, 1solution en 2018, reste inchangé. Pour cela, l’aide à l’embauche de 6000€ pour les entreprises qui recrutent un alternant est notamment maintenue.

Ainsi, fin 2023 on estimait à un peu plus de 975 000 les entrées en alternance pour l’année. L’objectif, qui paraissait inatteignable il y a quelques années et donc quasiment déjà atteint. Cependant, la progression par rapport à 2022 n’est pas extraordinaire, pour rappel, on comptait déjà 957 000 nouveaux alternants.

Par ailleurs, depuis plusieurs années, la Dares observe que le niveau de diplôme monte. L'enseignement supérieur représente près de la moitié des contrats en apprentissage : 22% des apprentis préparent ainsi une autre formation de niveau bac +2 (BTS, titre professionnelle…) ; 19% un bac +3 (licence, bachelor…) et 22% préparent une formation de niveau bac +5 : master, mastrère, titre d'ingénieur, etc. Cela représente donc 63% des contrats en apprentissage.

Il également intéressant de savoir que 66% des contrats en alternance sont signés dans les entreprises de moins de 50 salariés. Candidats, pensez à cibler des TPE, PME lors de vos recherches !

Contacter un prestataire pour être accompagné(e)(s)

Nous l’avons vu, les principales difficultés dans ce dispositif qu’est l’alternance sont au niveau du recrutement et de l’accompagnement avant, pendant et après.  

Ainsi, Talentis Horizon est un partenaire à privilégier pour ta recherche de formation en alternance ou pour dénicher différents types de profils. En effet, notre entité a pour but de simplifier le processus de mise en relation entre les candidats et les entreprises. Afin de faire matcher les acteurs concernés, nous prenons le temps de cerner les compétences recherchées pour le poste à pourvoir et les attentes des candidats. D'ailleurs, notre expertise nous permet d'identifier un apprenti motivé et sérieux.

Côté entreprise, de la prospection du candidat jusqu'à la signature du contrat, notre entreprise t'accorde un accompagnement complet et un suivi personnalisé.
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